«Oreiller de la belle Aurore», un engouement quoi qu’il en croûte

Ce coussin moelleux peuple les rêves des becs fins amateurs de charcuterie rétro. Vanté par les influenceurs food, «l’oreiller de la belle Aurore», spécialité vieillotte, connaît une nouvelle jeunesse dans les vitrines des charcutiers, portée par la ferveur pour le pâté en croûte et pour la cuisine traditionnelle.
Sous sa croûte dorée, une garniture composée d’une dizaine de préparations savamment superposées, dans une démesure assumée : gibier, volaille, ris de veau, foie gras… Généralement saisonnière et préparée en fin d’année, la pièce peut peser plus de trente kilos. C’est pour mettre à l’honneur ce «monument de la charcuterie» que Joël Mauvigney, président de la Confédération des charcutiers traiteurs, a eu l’idée de lui dédier un championnat,
Libération




