Viande halal chez Five Guys : au-delà de la polémique, un enjeu de santé publique

Depuis le 17 octobre, la chaîne de fast-food Five Guys sert désormais des burgers halal dans six de ses restaurants français – à Lyon, place de Clichy à Paris, Rosny-sous-Bois, Créteil, Marseille et Lille – et a, pour l’occasion, rangé l’alcool au placard. L’enseigne américaine dit vouloir «proposer leurs burgers au plus grand nombre». Une intention inclusive, mais qui ne fait pas l’unanimité.
L’annonce a aussitôt embrasé les réseaux sociaux et les plateaux des chaînes d’info en continu. Les appels au boycott n’ont pas tardé à suivre. L’initiative a déclenché les foudres d’une partie de la droite et de l’extrême droite, promptes à y voir une prétendue «atteinte à la laïcité» – voire, pour les plus enflammés, une nouvelle manifestation du fantasme complotiste du «grand remplacement». Marine Le Pen, déjà vent debout contre les Quick halal il y a dix ans, s’est empressée de trouver avec Five Guys un nouveau cheval de bataille identitaire.
Derrière cette décision de l’enseigne se cache une stratégie commerciale bien huilée. Le halal, c’est un marché de près de 8 milliards d’euros, qui pourrait bientôt peser autant que le bio (12 milliards d’euros) – en net re
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