Il ne reste que trois jours pour participer: les citoyens européens invités à soutenir une initiative pour interdire les thérapies de conversion ciblant les personnes LGBTQI+

"Nous invitons la Commission européenne à proposer une interdiction légale contraignante des pratiques de conversion ciblant les citoyens LGBTQ+ dans l’Union européenne: on entend par 'pratiques de conversion' les interventions visant à modifier, réprimer ou éradiquer l’orientation sexuelle, l’identité de genre et/ou l’expression de genre des personnes LGBTQI+".
C'est par ces termes que les auteurs de l'initiative (à retrouver ici) expliquent leur démarche. "Ces pratiques ont été qualifiées de torture par les Nations unies et sont aujourd’hui interdites dans un nombre toujours plus grand d’États", ajoutent-ils.
Elles peuvent prendre la forme d'entretiens, de stages, d'exorcisme, de traitements par électrochocs ou encore d'injection d'hormones, comme le détaille le site Toute l'Europe.
Jusqu'au 17 mai pour soutenirPour aboutir, cette initiative citoyenne européenne doit recueillir un million de déclarations de soutien et atteindre des seuils minimaux dans au moins 7 pays. Au moment où nous écrivons ces lignes: plus de 508.000 personnes ont déjà signé.
La date limite pour qu'elle aboutisse est fixée le 17 mai, soit dans trois jours.
"La Commission devrait proposer une directive ajoutant les pratiques de conversion à la liste des 'eurocrimes' et/ou modifier la directive actuelle sur l’égalité (2008) afin d’inclure une interdiction de ces pratiques", propose l'initiative qui souhaite également que la Commission applique une résolution appelant "à une interdiction générale des pratiques de conversion dans l'UE".
Var-Matin