Un organisme de bienfaisance canadien tente d’aider les gens à quitter des relations abusives en toute sécurité


NOTE DE LA RÉDACTION : Dans le cadre de notre série sur la violence conjugale dans la province, nous avons discuté avec une militante et survivante du Nouveau-Brunswick qui a partagé son histoire. Vous pouvez lire son histoire en cliquant sur ce lien.
Pour avoir un aperçu des tendances observées par les travailleurs de soutien de la province et de la façon dont ils s’adaptent à ce domaine, lisez cet article.
Une association caritative nationale tente de faire la différence – une boîte à la fois – en matière de violence conjugale.

Shelter Movers affirme que son programme peut faire la différence entre échapper à une relation abusive et y rester.
Michelle Tupy, directrice de la section du Nouveau-Brunswick de l'organisme, affirme que le retour en résidence après un départ est très stressant pour les survivants. Elle s'efforce de faciliter cette transition.
« Lorsque les survivants annoncent qu'ils vont partir, c'est souvent à ce moment-là que les menaces deviennent très violentes, du genre : "Je ne te laisserai pas partir, je te prendrai les enfants" », a-t-elle déclaré.
« Nous créons un sentiment d'autonomie chez ces personnes. Nous les soutenons en quelque sorte et leur faisons comprendre qu'un avenir meilleur et sûr est possible. »
Cet effort coordonné implique des bénévoles et une éventuelle présence policière, si nécessaire. Les personnes qui quittent une relation violente peuvent alors reprendre possession de leurs biens et de leur vie.
« J'étais en train de déménager le mois dernier et le client m'avait dit que s'il n'y avait pas eu Shelter Movers, il n'aurait pas quitté la relation », a déclaré Tupy.
Pour en savoir plus sur cette histoire, regardez la vidéo ci-dessus.