Alcaraz est comme d'habitude : il contrôle, se complique la vie, et finalement il gagne. C'est la demi-finale à Cincinnati.

Carlos Alcaraz s'est qualifié pour les demi-finales de l'ATP 1000 à Cincinnati, battant Andrey Rublev en quarts. Comme à Wimbledon, Rublev a mis le numéro deux mondial en difficulté, mais n'a pas réussi à le vaincre. L'Espagnol s'est imposé 6-3, 3-6, 7-5 en deux heures et 15 minutes, retrouvant les demi-finales dans l'Ohio après deux ans d'absence. Il attend maintenant le vainqueur de l'autre quart de finale, celui entre Alexander Zverev et Ben Shelton, qui se jouera lors de la soirée italienne. Il s'agit de la treizième finale de 1000 m du champion espagnol, la troisième consécutive en 2025 après celles de Monte-Carlo et de Rome, tournois qu'il a finalement remportés. Le numéro deux mondial affiche un bilan de 15 victoires pour 0 défaite. Avec cette victoire, Alcaraz est sûr de gagner, à la fin du tournoi, au moins 400 points sur Jannik Sinner, le rapprochant ainsi au classement, même si l'écart entre les deux est encore assez important (2240 points pour le moment).
Alcaraz n'a pas été exceptionnel, mais il a affronté un adversaire qui s'est toujours senti à l'aise à Cincinnati : Andrey Rublev (finaliste d'Ohio State en 2021, battu par Zverev). Dans le premier set, l'Espagnol a parfaitement contrôlé le match, ne rencontrant pratiquement aucune difficulté au service, profitant de la seule balle de break du troisième jeu, conservant confortablement l'avantage jusqu'à 6-3, le set décisif. Le match est resté rapide, avec des coups gagnants et des erreurs alternant dans le deuxième set également, mais cette fois, c'est Rublev qui a saisi l'opportunité au septième jeu, après un jeu de service interminable, breakant le service de l'Espagnol pour la première fois du match et remportant le set 6-3. Dans le troisième set, Alcaraz a d'abord obtenu deux balles de break au quatrième jeu, qu'il n'a pas su exploiter (l'Espagnol n'a pas été très décisif ici), puis a breaké le service du Russe à 4-3, servant pour le match. Terminé ? Pas du tout. Le service habituellement désastreux de l'Espagnol est un succès. Rublev est reconnaissant, mais la joie du Russe est de courte durée. À 5-6, 40-30, Andrey s'évanouit au pire moment, et le match se termine sur une double faute sanglante. Alcaraz, reconnaissant, poursuit son jeu, mais sans grand éclat.
La Gazzetta dello Sport