ArcelorMittal répond à Instrat

Sans acier, pas d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques ni de développement des réseaux électriques. L'acier, c'est aussi les voitures électriques, le train à grande vitesse et la construction durable.

Le secteur sidérurgique européen est actuellement confronté à de nombreux défis. Seuls les producteurs d'acier européens supportent le coût de l'achat de quotas d'émission de dioxyde de carbone, et les prix de l'énergie en Europe sont plusieurs fois supérieurs à ceux d'autres régions du monde. Ces conditions favorisent la croissance rapide des importations de produits sidérurgiques bon marché en Europe. Sur le Vieux Continent, les importations en provenance de pays tiers, où les coûts de production sont nettement inférieurs, couvrent près de 30 % de la consommation apparente d'acier.

L'objectif d'ArcelorMittal est d'atteindre zéro émission nette de dioxyde de carbone d'ici 2050. Chez ArcelorMittal Pologne, nous avons investi plus de 11 milliards de PLN depuis notre création en Pologne en 2004. Nous avons augmenté l'efficacité énergétique de plus de 40 %.

En 2023, pour un coût de 750 millions de PLN, nous avons réalisé la plus grande rénovation de haut fourneau de l'histoire de la sidérurgie polonaise . L'installation pourra fonctionner pendant une douzaine d'années et la technologie des hauts fourneaux trouvera également des applications dans la sidérurgie moderne.

Concernant le soutien gouvernemental, nous ne demandons pas de soutien pour la rénovation d'un deuxième haut fourneau, mais pour la construction de fours électriques, produisant des émissions nettement plus faibles, ainsi que pour le développement de cette technologie. Les producteurs d'acier de nombreux autres pays européens bénéficient d'un soutien pour leurs activités visant à réduire leur empreinte carbone .

Aucun producteur d’acier en Europe ne peut faire face seul aux coûts élevés de l’énergie, aux taxes sur les émissions de dioxyde de carbone dans le cadre du système européen d’échange de quotas d’émission et aux coûts de transition vers des technologies de production à faibles émissions.