<![CDATA[ Quase metade dos jovens na Europa sem a necessária resposta de saúde mental ]]>
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Le suicide est la deuxième cause de décès prématuré chez les jeunes de 15 à 19 ans.
Près de la moitié des jeunes de l'Union européenne (49%) ont déclaré avoir des besoins non satisfaits en matière de soins de santé mentale, contre 23% de la population adulte, selon un document publié mercredi.
« Actuellement, parmi les jeunes Européens âgés de 15 à 19 ans, le suicide est la deuxième cause de décès prématuré », peut-on lire dans le Livre blanc sur le bien-être mental des jeunes en Europe, lancé par la Fondation Z Zurich.
L’initiative se présente comme un appel à l’action des décideurs politiques, des entreprises, des organisations non gouvernementales (ONG) et des soignants, mais aussi des jeunes eux-mêmes.
« Dans l'Union européenne, le déclin de la santé mentale coûte plus de 600 milliards d'euros par an », notent les auteurs du rapport publié ce mercredi, selon lequel la santé mentale des jeunes est « sous-priorisée ».
« Seulement 2 % des budgets nationaux de santé mondiale ont été consacrés à la santé mentale en 2020, se concentrant principalement sur le traitement plutôt que sur la prévention et la promotion », souligne la même source.
Dans le Livre Blanc, la Fondation met en évidence un programme qu'elle soutient au Portugal (Por ti : Programme de Promotion du Bien-être Mental dans les Écoles), affirmant qu'en deux ans, il a déjà atteint près de 70 000 élèves.
« Le bien-être mental des jeunes est crucial pour la société et va au-delà de la résolution des problèmes lorsqu'ils surviennent, pour développer une vie épanouissante. Cela comprend l'alphabétisation émotionnelle et les compétences nécessaires pour identifier quand on est stressé et défendre ses intérêts ; la résilience pour répondre aux hauts et aux bas de la vie ; des relations solides et des compétences sociales ; et la capacité de participer et de contribuer à la société », souligne le document.
Selon les données de l'OCDE, citées dans le communiqué publié ce mercredi avec le Livre blanc (« Panorama de la santé : Europe 2018 »), le Portugal est le cinquième pays européen avec la plus forte prévalence de problèmes de santé mentale, avec une estimation de 18,4 % de la population.
« En raison des interruptions scolaires causées par le confinement dû au Covid-19 pendant deux années scolaires et de l'isolement social auquel les adolescents et les communautés scolaires ont été exposés, le bien-être mental continuera d'être un problème extrêmement critique pour le Portugal », déclare la Fondation.
Dans le contexte européen, plus d'un jeune sur six « lutte contre sa santé mentale » et, selon les auteurs de l'étude, « des données récentes suggèrent que la situation s'aggrave ».
cmjornal