Golden Goose part en tournée dans le nouveau film de skate « Hold On »

Le skateboard a quelque chose d'intrinsèquement optimiste. Il vous oblige à reconsidérer le quotidien, à considérer tout ce qui vous entoure – une rampe défoncée, un talus couvert de graffitis, la rampe de descente d'un parking – comme un élément potentiel de votre prochain run parfait, de votre prochain grand trick. Et c'est ce sentiment de possibilité que la marque de mode italienne Golden Goose et les réalisateurs Erik Bragg et Chris Gregson ont capturé dans le nouveau court-métrage Hold On , présenté en avant-première lors d'un événement au Flower Shop de New York la semaine dernière.
« Ça paraît ridicule, mais c'est ce qui se passe tous les jours quand on est en skate », dit Bragg en voix off pour Hold On . « La chose la plus cool que vous ayez jamais faite est peut-être imminente. Et je ne pense pas que beaucoup de gens ressentent ce sentiment autant que les skateurs. »
Les skateurs, dans ce cas précis, sont les médaillés olympiques Cory Juneau et Keegan Palmer (tous deux également ambassadeurs de la marque Golden Goose), ainsi que Rune Glifberg et Evan Mock. Au cours de ce film de 11 minutes, ils voyagent de Copenhague à Berlin, Innsbruck et Athènes. À chaque nouveau lieu, ils se mettent immédiatement à patiner. Ils se laissent tomber dans un bowl entre deux averses, transforment une œuvre d'art publique en quarter pipe, ou se lancent simplement dans les rues d'une ville qu'ils ne connaissent pas.

Lancement d'une œuvre d'art public en Autriche.
Parfois, on a droit à des extraits de figures réussies, ce qui est évidemment un plaisir à regarder. Mais le plus captivant est d'assister à la lutte pour atterrir quelque chose de difficile. Quand Juneau parvient enfin à écraser la barre supérieure d'un half-pipe étroit après plusieurs tentatives ratées, on est là, à sa fête. Ensuite, bien sûr, place au spot suivant. La figure suivante. Ce moment de grandeur insaisissable dont Bragg parlait au début du film. On ne sait jamais où on peut le trouver, alors il faut persévérer.
esquire