Hakan Fidan, ministre des Affaires étrangères : Israël doit mettre un terme à son expansionnisme régional

Le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan a rencontré aujourd'hui le ministre géorgien des Affaires étrangères Maka Botchorishvili. A l'issue de la réunion, au cours de laquelle tous les aspects des relations bilatérales et les questions régionales ont été abordés, les deux ministres ont tenu une conférence de presse conjointe.

La déclaration du ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan est la suivante :

GUERRE RUSSIE-UKRAINE

Lors de la réunion, nous avons discuté des développements importants dans la région. Nous voulons que la guerre en Ukraine se termine le plus rapidement possible. En tant que Turquie, nous avons soutenu les initiatives des deux côtés. Je voudrais réaffirmer une fois de plus que nous sommes prêts à fournir tout type de soutien, y compris en accueillant des pourparlers de paix.

ISRAEL DOIT METTRE FIN À SON EXPANDALISME RÉGIONAL

Les déclarations de Netanyahu concernant la Syrie montrent clairement qu’il n’est pas en faveur de la paix. Israël doit mettre un terme à son expansionnisme régional, qu’il poursuit sous couvert d’instauration de la sécurité. Une position claire doit être adoptée contre les actions d’Israël.

MESSAGE SUR LE PROCESSUS DE TRANSITION EN SYRIE

Nous avons soutenu que l’avenir de la Syrie devrait être déterminé par le peuple syrien. Nous espérons que les prochaines étapes du processus de transition politique en Syrie seront inclusives et mises en œuvre d’une manière qui ne permette pas l’émergence de mouvements séparatistes.

Y AURA-T-IL LA PAIX EN UKRAINE ?

Il y a actuellement un trafic de discussions entre les parties. Tout le monde est en contact intense avec tout le monde en ce moment. Il y a des contacts intenses sur la question de savoir quelles seront les conditions d'un éventuel accord de cessez-le-feu, si cet accord de cessez-le-feu se transformera en accord de paix, quelles seront les garanties de sécurité. Nous avons également eu des réunions. La bonne nouvelle est que tout le monde est désormais d’accord sur un cessez-le-feu. Nos travaux sur les contributions que la Turquie peut apporter se poursuivent.