Déclaration horrifiante du ministère de la Défense nationale ! « Il ne reste presque plus d'officiers d'état-major »

Le projet de loi, qui prolonge le mandat des commandants de forces jusqu'à 72 ans, offre également la possibilité de promouvoir au grade de corps des généraux, des généraux de brigade et des amiraux. Les députés ont demandé pourquoi ce changement était nécessaire. Le directeur général du personnel du ministère de la Défense nationale, le général de division Orhan Gürdal, a fourni des informations à ce sujet et a déclaré : « Après la tentative de coup d'État du 15 juillet, 95 % des officiers d'état-major se sont avérés être des membres du FETÖ. Nous les avons expulsés, le FETÖ s'était infiltré ici. »

IL NE RESTE PRESQUE RIEN

Selon le journal Sözcü, 66 des 199 généraux de l'armée de terre et 17 des 65 généraux de l'armée de l'air sont actuellement officiers d'état-major. En raison de ces licenciements, il ne reste quasiment plus d'officiers d'état-major ayant le grade de général pour se présenter aux examens du Conseil militaire suprême cette année et dont le tour de promotion approche.

LES PARENTS ONT RÉAGIT

Suite à ces déclarations, le député du CHP de Malatya, Veli Ağbaba, a déclaré : « La Turquie a vécu des choses qu’elle n’avait jamais connues, même en temps de guerre. Le chef d’état-major général de ce pays a été capturé lors du coup d’État, et tous ses proches se sont avérés être des membres du FETÖ. Vous avez perturbé l’esprit du TSK, vous l’avez détruit. Si la peine de mort existait, vous l’auriez infligée à İlker Başbuğ. »

« Cela n'a jamais été pris en compte par les services de renseignement ? »

Participant aux discussions à la Commission de planification et de budget du TBMM, Ayyüce Türkeş, députée d'Adana du parti İYİ et fille d'Alpaslan Türkeş, a demandé : « Je suis horrifiée, c'est une situation désastreuse, comment 95 % du personnel peut-il être membre du FETÖ, aucune information n'a été reçue ? » et a déclaré ce qui suit :

Ces informations sont un véritable désastre. Le gouvernement doit s'autocritiquer très sérieusement. Comment a-t-il pu ignorer l'arrivée de personnel, comment n'a-t-il pas pu recueillir des renseignements ? Je suis aussi la fille d'un colonel d'état-major. Mon père disait toujours qu'il fallait passer par un processus de renseignement très rigoureux pour intégrer l'école militaire, l'académie de guerre, et devenir officier d'état-major. Je suis horrifiée, nous sommes absolument horrifiés.

Source : Sözcü