Immigration : face à l’Algérie, le gouvernement brandit ses menaces de rétorsion
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DÉCRYPTAGE - Le premier ministre a convoqué mercredi un comité interministériel sur l’immigration réfléchit à sa riposte face à Alger qui a refusé de reprendre son ressortissant suspecté d’avois commis l’attentat de Mulhouse.
François Bayrou juge l’attitude de l’Algérie « inacceptable ». Son ministre Bruno Retailleau se dit prêt à engager un « rapport de force ». Pour quelles décisions concrètes après l’attentat de Mulhouse (Haut-Rhin), dont le suspect est un Algérien en situation irrégulière que son pays a refusé de reprendre ?
Mercredi, pas moins d’une dizaine de ministres sont attendus à l’Hôtel de Matignon. Pour la première fois depuis sa nomination, François Bayrou convoque le comité interministériel de contrôle de l’immigration, créé en 2005 mais réactivé le mois dernier. Le premier ministre, qui s’exprimera à l’issue des discussions, « va tracer la ligne », assure son entourage.
Prévue avant l’attaque, cette réunion devait être centrée au départ sur la délivrance des visas, l’asile et le passage par la Manche de milliers d’étrangers en situation irrégulière. Mais l’Algérie s’est imposée en tête des priorités. « La question de l’Algérie, pour moi, elle est évidente », a expliqué le centriste, lundi, lors du Salon de l’agriculture, sur fond de tensions diplomatiques.
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