Un homme de Windsor, en Ontario, qui a tenté de rejoindre un groupe d'extrême droite a été reconnu coupable d'une accusation liée au terrorisme.

Un homme de Windsor, en Ontario, qui a tenté de rejoindre une organisation d'extrême droite a été reconnu coupable d'avoir participé à l'activité d'un groupe terroriste.
Seth Bertrand, 22 ans, était présent jeudi à la Cour supérieure de justice pour entendre la décision de la juge Maria Carroccia.
L'accusation remonte à 2021, lorsque Bertrand a déposé une candidature en ligne auprès d'un groupe connu sous le nom de Division Atomwaffen, également appelé Ordre national-socialiste ou Front de résistance national-socialiste.
Le gouvernement canadien considère le groupe comme une entité terroriste depuis 2021.
Inspirée par l'écrivain néonazi James Mason, la Division Atomwaffen appelle à la violence armée dans le but ultime d'établir un ethno-État blanc.
Bertrand a été accusé d’avoir participé ou contribué – directement ou indirectement – à l’activité d’un groupe terroriste.
Carroccia a jugé que les actions de Bertrand remplissaient les quatre conditions de l'accusation : que le groupe soit terroriste, que Bertrand le savait, qu'il ait participé au groupe et que ses actions aient renforcé ou contribué au groupe.

Le tribunal a appris que dans sa demande, Bertrand avait promis sa loyauté à la division Atomwaffen et avait offert son expérience de mécanicien et de cadet militaire.
Il a écrit qu'il considérait les homosexuels et les juifs comme des ennemis et qu'il souhaitait participer à « des actions concrètes pour aider à sauver/protéger la race blanche ».
Également en ligne, Bertrand a présenté son activité réelle en 2021 — comme le harcèlement d'un couple LGBTQ+ et le vandalisme contre un groupe de soutien aux transgenres — comme preuve de sa valeur pour le recrutement dans la division Atomwaffen.
Bertrand a plaidé coupable en 2022 à trois chefs d'accusation de méfait et à un chef d'accusation d'incitation à la haine. Il a été condamné à cinq mois d'assignation à résidence et à une surveillance électronique.
Dans cette affaire liée au terrorisme, le tribunal a entendu que Bertrand avait parlé à un agent infiltré de la GRC de ses tentatives de se joindre au « terrorisme intérieur » et de son désir de s'armer.
Il n'y a pas de peine minimale pour être reconnu coupable de l'accusation à laquelle Bertrand était confronté, mais la peine maximale est de 10 ans de prison.
Bertrand n'est actuellement pas en détention. Son audience de détermination de la peine est provisoirement fixée au 6 octobre.
cbc.ca